Si quelqu’un m’avait dit au moment de me lancer dans l’Ă©criture que le plus long ne serait pas d’Ă©crire le texte, mais de le corriger, je l’aurais sĂ»rement pris pour un fou (au mieux) ou pour un sacrĂ© dĂ©bile (au pire). Spoiler : je me serai gravement trompĂ©, car cela fait maintenant plus d’un an et demi que je suis sur la correction d’un texte que j’ai mis neuf mois Ă Ă©crire.
Bon, on va pas se mentir non plus, il ne faut surtout pas prendre mon cas pour une gĂ©nĂ©ralitĂ©. Autant par mon manque d’expĂ©rience que par mon manque de connaissance, le premier jet que j’ai Ă©crit Ă©tait trĂšs loin des standards d’un manuscrit qui peut prĂ©tendre Ă ĂȘtre publiĂ©. Du coup forcĂ©ment, quand on part de trĂšs loin, ça demande de passer beaucoup plus de temps sur la correction.
Pour autant, si le travail de correction peut paraĂźtre trĂšs fastidieux, il n’en est pas moins une aventure particuliĂšrement intĂ©ressante et ĂŽ combien utile ! Car plus que de corriger mon roman, ce que je fais depuis un an et demi, c’est apprendre Ă Ă©crire un roman. Que ce soit sur l’intrigue, les personnages ou le style, je peux dire sans aucune honte que la version actuelle de mon manuscrit est Ă des annĂ©es-lumiĂšres de ce que j’avais produit lors de mon premier jet. Et mĂȘme si je ne prĂ©tends pas que cette version sera forcĂ©ment celle qui saura convaincre une maison d’Ă©dition de me publier, je peux dĂ©jĂ me rĂ©jouir d’avoir Ă©normĂ©ment progressĂ© dans mon Ă©criture ces derniers mois !
Alors certes, il me reste au minimum plusieurs mois avant de terminer la correction du manuscrit entier avant d’espĂ©rer pouvoir le renvoyer Ă des maisons d’Ă©dition, mais comme dit un cĂ©lĂšbre philisophe normand, ce qui compte ce n’est pas l’arrivĂ©e, c’est la quĂȘte ! Au fait, je vous ai dit que j’adorais d’Orelsan ?

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